Brèves

Environ 40 pour cent du bois récolté en Suisse est directement valorisé sous forme d’énergie, et le taux de recyclage du bois atteint à peine huit pour cent. C'est le constat qu’ont fait des chercheurs de l’Empa et du WSL dans le cadre d'une étude sur les flux de matériaux dans le bois (bit.ly/flux-de-materiaux-bois). Ils en concluent qu’il existe encore un grand potentiel pour une utilisation plus durable du bois sur le chemin de l’objectif net zéro – par exemple en renforçant l’utilisation en cascade. Ils souhaitent poursuivre leurs recherches dans le cadre de l’initiative Swiss Center of Excellence on Net-Zero Emissions (SCENE).

Les graines de pin maritime (Pinus pinaster) stockent des informations sur les conditions environnementales auxquelles elles ont été exposées au cours de leur formation. Cette «mémoire» est induite de manière épigénétique. Elle ne modifie donc pas l’ADN de l’arbre, mais influence l’activité de ses gènes – et ce jusqu’à trois ans après la germination. Ce mécanisme a été découvert dans le cadre d’une étude dirigée par l’Institut français de recherche INRAE. Il ouvre la possibilité d’adapter très tôt les arbres à la température ou à d’autres facteurs environnementaux auxquels ils seront exposés à l’avenir.

Le thème principal du prix proQuercus 2025 est «l’utilisation judicieuse du bois de chêne de moindre qualité», mais comme l'écrit l'association proQuercus, il est également possible de soumettre des dossiers sur d’autres thèmes en rapport avec le chêne. Ceux-ci peuvent provenir de domaines tels que l’éducation, la formation, la recherche, la culture, l’archéologie, l’histoire, la sylviculture, la biodiversité, les produits du bois ou le paysage. Les candidatures et les propositions doivent être envoyées avant le 31 mars 2025.